La mort d’un parent, d’un ami, ou d’un connaissant peut ne pas dire grand-chose tout dépend de la profondeur de la relation cultivé avec cette personne durant sa vie. Cependant, dans la culture haïtienne la perte d’une personne même à peine connu dit beaucoup, point n’est besoin de parler d’un membre de famille, un bon ami, un bon voisin, une voisine, ou enfin la personne qui est responsable de toute une famille. Deux ans après le tremblement de terre qui a fait des milliers de morts, qui a séparé bon nombres de familles garde encore ses traces dans les rues de Port-au- Prince, dans les terrains de l’aéroport international, et bien d’autres lieux encore. Des gens qui ne sont pas affecté corporellement par le séisme souffrent aujourd’hui des maladies psychologiques liées à des séquelles post-traumatiques. Les tentes sont encore à la même place, en face du Palais National, au Champs-de-Mars, sur toute la route de notre unique aéroport international, tout ça est inconcevable. Pire encore, bon nombres d’entre ces détenteurs de tentes sont des gens qui ont laisse leur demeure, leur province, et autre pour venir habiter en ville sous prétexte que le gouvernement et les organisations étrangère vont leur octroyer une maisonnette.

Port-au-Prince devrait être évacuée tout suite après le séisme afin de pouvoir la reconstruire de manière standard à tout autre ville du monde, malheureusement les hommes au pouvoir n’en voulaient pas profiter, sinon n’en pensait pas au développement. Certaine décision qui changerait la vie sociale d’une population doit être prise de façon étatique sans le consentement des individus, sinon le gouvernement est voué à l’échec. En science politique l’Etat n’agit pas pour plaire les citoyen mais de les garantir les moyens nécessaire afin que les citoyens eux-mêmes puissent satisfaire ses propre besoins. Les sentimentaux au pouvoir n’ont jamais fait grand-chose pour changer l’imaginaire social d’un peuple, c’est le cas d’Haïti avec certains présidents qui ont passé au pouvoir. Les services doivent être rendus de manière considérable et juste ce qui balancerait les mouvances de la société dans un pays.

Si le gouvernement d’alors avait pris les décisions nécessaires pour évacuer la population dans le centre ville on n’aurait pas ce chaos aujourd’hui, maintenant il devient quasi impossible de le faire parce que les locataires de ces tentes se sont bien installés. Il semblerait qu’ils ne vont nulle part même avec l’utilisation de la force. Sur Haïti au Virtuel, on l’a déjà dit tantôt qu’il fallait évacuer toute la ville de Port-au-Prince si l’ancien gouvernement voulait réellement changer la face du pays. Tant pis ! On sait très bien qu’il ne l’avait pas dans son agenda.

L’acceptation des gens qui vivent sous les tentes ne fait qu’augmenter les problèmes d’Haïti de manière infrastructurelle. La population des bandits qui rançonnent les citoyens au vu et au su de tout le monde, les gens ne disent rien de peur de ne pas être victimes après, de jour en jour le nombre augmente parce la Police est faible en nombre et en matériels pour disséminer les bandits. Il y a en moyenne une trentaine de citoyens quotidiennement qui sont victimes des méfaits des bandits vivant sous les tentes surtout dans la ville de Port-au-Prince.

 

 

Certaines organisations non-gouvernementales qui travaillent en Haïti pour changer la situation en construisant des habitats pour la population, certaines fois on se demande si c’est ça le changement. Une seule pièce de maisonnette pour une famille de deux personnes au moins connaissant la culture haïtienne en ce sens. Cependant, certaines d’entre elles n’ont pas de douches, de toilettes, parler d’électricité ce serait un luxe. On se rappelle juste après le séisme, plusieurs organisations ont collecté beaucoup d’argent sous le nom d’Haïti, jusqu’alors on se demande encore ou est passé cette grande somme ramassée. Est-ce le gouvernement ou les organisations qui ont saboté cet argent, et a quelle fin ? Ce qui veut dire deux ans après tout le monde se pose les mêmes questions à ce sujet, quelqu’un doit nous rendre compte de ce qui c’est passé. Avons-nous réellement des amis étrangers, ou sinon des profiteurs d’occasions si on se rappelle de la situation des médicaments a l’aéroport tout suite après le tremblement de terre ? Des conflits de conservations du territoire sur un terrain étranger qui n’appartient pas que ce soit à la France, les Etats-Unis, le Canada etc. A la fin il n’y avait et n’y a encore qu’un seul perdant c’est la grande majorité du peule haïtien touché par le catastrophe qui chaque jour souffre de toutes les séquelles de la misère, du chômage, de la faim, et de l’exploitation. On le dit bien exploitation parce que les médecins, les entreprises, les commerçants ne demande que de l’argent Américain pour pouvoir acheter quelque soit le service désiré. Contrairement à cette classe oligarchique veulent les banques haïtiennes de leurs cotés confisquent les transferts en Américain, ce qui signifie qu’après avoir reçu l’argent envoyé en gourdes un citoyen qui veut payer ses services doit maintenant acheter le dollar au prix du marche. Ah, quel dommage pour cette classe sociale défavorisée ! Ce déséquilibre dans la vie quotidienne nationale certaine fois expliquerait la montée du banditisme dans la cité.

According to what one could observe in Haiti either in the City of Port-au-Prince, Pétionville, Santo, Carrefour, Carrefour Feuilles, Delmas and so forth, there are apparently three times than before the population living in those areas. The reason why those places are so crowded like that because the former government did not take the right decision to help the population after the earthquake two years ago. Any citizen needs actually two major character to circulate in those places they are; patience, and proactive action that means be ready to face any situation. Anywhere one wants to go for some services it takes a long time to follow the line, and the worse scenario is when one reaches the servicer he or she may say that you cannot have this today come again tomorrow, especially receiving money from family overseas. Furthermore, in the street of those places mentioned before the traffic is always jammed because everyone does not care about what the other needs to do, courtesy exit for the most of them only in the book not in the population mind and attitude.

Perception of development cannot be conceived by one’s way, it must be a global action based on what that has been done already with major modification to satisfy a need. In Haiti, people construct their house anywhere anyway they want because urbanization for most of them come after, which is wrong. Lack of urbanization plan from government office defines the future of any city, what people are experiencing now in the cities in Haiti can tell better about tomorrow. So many places such as La Plaine; Pétionville, Léogane, Croix-des-Bouquets, instead of becoming new developed cities they are just an extension of a bigger ghetto like “Cité Soleil” without sewer; lake, light, park, local streets, street light, portable water etc. Nowadays, there is no such thing as of residential area in the country because they are all over populated by people from everywhere who are seeking a better place than downtown. So that, those little parks, those cities have become flee market during the day, and landfill for garbage of any kind at night.

That crucial social environment the Haitian people is experiencing now  is everywhere in the country that is a sort of trap for any government if the one in place now does not take any definitive action to resolve it. Two years after, here where we are as a nation because of lack authority. If the executive, the legislative, and the judicial together do not engage to the development the situation of this country will never change. Natural catastrophe always creates open possibility to better development in any country either big or small. Why not in Haiti?

4 Replies to “Sur les traces de l’innoubliable!”

  1. " l’Etat n’agit pas pour plaire les citoyen mais de les garantir les moyens nécessaire afin que les citoyens eux-mêmes puissent satisfaire ses propre besoins. Les sentimentaux au pouvoir n’ont jamais fait grand-chose pour changer l’imaginaire social d’un peuple,"
    Les fonctions régaliennes de l'Etat sont affectées par notre perception de pouvoir et les mecanismes d'accession puisque l'Etat gère la nation en une vaste FAMILLE.

    Tk GIBE

  2. Cher ami j'ai lu avec beaucoup d'interet tes reflexions marquant la deuxieme annee apres la tragique seisme du 10 Janvier 2010. En lisant tes reflexions, il m'est venu tout de suite en tête l'histoire du serviteur de Dieu appellé Job qui lui aussi a ete frappé d'une crise familiale sans equivoque. Ses amis qui lui ont visites n'etaient pas venus vraiment pour l'aider mais plutot a l'aider a identifier la personne a qui il doit pointer du doigt. Voilà en peu de mots mon point de vue autour de cette situation dont tu as pris le soind 'etaler dans ton article. Comme tu l'as mentionne,la situation de l'habitat dans notre pays n'est pas seulement morbide ou en degenerescence mais plutot catastrophique car ni notre gouvernement encore moins les sois-disant ONG ont prouver qu'ils sont aptes a leur mission soit a bien gerer ou a aider valablement notre pays. Le vrai coupable reste notre gouvernement qui n'a jamais planifié et organisé l'habitat au benefice des populations marginalisées,aux abois. Voilà pourquoi les ONG a leur façons commencent a creer leur propre bidonvilles en construisant de petites cages qu'ils appellent "nouvelles constructions" qui ne peuvent loger une famille apres avoir encaisses des millions de dollar au nom du peuple Haitien. Il est clair que notre gouvernement doit creer et implanter une structure etatique responsable a gerer, controler les espaces qui sont disponibles pour de nouvelles constructions. Car comme tu l'as bien mentione nous voulons voir des constructions repondant aux normes internationales.Je tiens particulierement a te feliciter pour cet article et je t'encourage a continuer sur cette meme direction.

  3. Mon plus grand problème dans la situation que nous vivons en Haiti maintenant c'est le fait que jusqu'à maintenant certains d'entre nous pensent encore qu'ils puissent entrer dans le developpement sans copier sur ce qui a été déjà fait dans les pays développés. Une fois que nous commençons à travailler come les autres après un certain temps nous allons être capable de tout modifier à notre façon, mais dans la même lancée vers le progrès et le developpement durable.

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